En savoir plus

Durant les dernières années, le réchauffement climatique, l’évolution des pratiques agricoles, l’évolution des demandes des consommateurs et l’apparition de nouvelles technologies (séquençage haut débit, métagénomique) ont amené la recherche œnologique à s’intéresser à des approches plus intégrative prenant en compte la diversité microbienne et l’aspect écologique des fermentations œnologiques. Cependant nous manquons d’outils microbiologiques pertinents pour répondre à ces questions faisant le lien entre diversité microbienne et qualité finale du produit œnologique.
L’objectif de cette thèse est de concevoir un écosystème microbiologique modèle représentatif d’un moût de raisin de la région Occitanie. Grâce à un développement méthodologique combinant marquage moléculaire et fluorescence, nous pourrons suivre au cours d’une fermentation œnologique l’évolution des fréquences relative de la demi-douzaine d’espèces de levure et de bactéries qui le composeront. Cet outil microbiologique qui nous apparaît aujourd’hui indispensable sera par la suite mis à la disposition de l’ensemble des acteurs de la filière. De plus, nous utiliserons cet écosystème microbiologique modèle pour répondre à des questions critiques sur l’impact du réchauffement climatique (sucre, température) et de la diminution des intrants (bioprotection, SO2) sur la diversité microbiologique des moûts de raisin et son impact sur la qualité du vin. Ainsi en faisant varier sa composition, nous pourrons faire le lien entre diversité microbienne et résilience de l’écosystème.

• Période: 01/11/2020 au 30/10/2023
• Directrice de thèse: Virginie Galeote (INRAE Montpellier, UMR SPO)
• Encadrants : Thibault Nidelet (INRAE Montpellier, UMR SPO) & Audrey Bloem (UM, UMR SPO)
• Contact: thibault.nidelet@inrae.fr