En savoir plus

Pour faire face à une concurrence mondialisée et fortement accrue, un enjeu majeur de la filière œnologique est de proposer des vins répondant aux attentes des consommateurs en terme de qualité sensorielle et sanitaire, produits par des procédés respectueux de l’environnement. Pour satisfaire cette demande, un des leviers qui s’offre au vinificateur est d’exploiter la grande diversité phénotypique des levures présentes dans l’environnement « vin » au cours de l’étape de fermentation, pour diversifier le profil aromatique des vins, mais aussi pour mettre en place des traitements pré-fermentaires visant à préserver et améliorer la qualité des raisins se substituant aux intrants chimiques. Dans ce contexte, l’objet de ce projet est d’identifier et de caractériser les propriétés spécifiques de levures du genre Metschnikowia pouvant présenter un intérêt technologique pour la détoxification de xénobiotiques organiques ou minéraux.

Il s’agira notamment :
1 - d’évaluer les capacités de détoxification de molécules cibles d’une collection de levures du genre Metschnikowia
2-  d’élucider les mécanismes biochimiques et moléculaires mis en jeu
3- de proposer et de valider des stratégies d’utilisation de ces micro-organismes au cours du procédé de production des boissons fermentées pour réduire leur teneur en molécules cibles.

Ce projet est réalisé dans le contexte d'une thèse CIFRE en partenariat avec la société Lallemand.

> Période : 01/07/2022 au 30/06/2025

> Directrice de thèse : Carole Camarasa (INRAE Montpellier, UMR SPO)

> Co-encadrante : Anne Ortiz-Julien (Lallemand)

> Contact: tristan.jacqui@inrae.fr